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2011-06-23T19:41:00+02:00
Albert LozeauLe Paradis S’IL est au paradis un lieu pour les poètes,Ce doit être la plus sereine des retraites,Où le silence est fait de bruits d’ailes et d’eau,Où le feuillage bouge en transparent rideau.Crépuscule éternel, l’ombre à peine déploieSon...
2011-06-23T19:41:00+02:00
Albert LozeauLe Paradis S’IL est au paradis un lieu pour les poètes,Ce doit être la plus sereine des retraites,Où le silence est fait de bruits d’ailes et d’eau,Où le feuillage bouge en transparent rideau.Crépuscule éternel, l’ombre à peine déploieSon...
2011-06-23T19:40:00+02:00
Albert LozeauLes Deux Métiers AU pupitre comme à l’enclume,Le poète et le forgeronOnt la même auréole au frontQuand le feu créateur s’allume. L’un travaille le rude airain,L’autre forge le vers plus rude ;Tous les deux ont noble attitudeDevant le labeur...
2011-06-23T19:40:00+02:00
Albert LozeauLes Deux Métiers AU pupitre comme à l’enclume,Le poète et le forgeronOnt la même auréole au frontQuand le feu créateur s’allume. L’un travaille le rude airain,L’autre forge le vers plus rude ;Tous les deux ont noble attitudeDevant le labeur...
2011-06-23T19:38:00+02:00
Albert LozeauLabeur amer CEUX qui veulent capter, comme un oiseau céleste,Le rêve pour l’enclore en un vers immortel,Après l’effort, ceux-là savent ce qu’il en reste,Et mâchent un dégoût plus amer que le fiel ! Donc, le labeur est vain, puisque l’image...
2011-06-23T19:38:00+02:00
Albert LozeauLe Sonnet SONNET, qui dis beaucoup en prenant peu d’espace,Goutte d’essence en un flacon de cristal pur ;Humble bijou d’argent ouvragé d’un art sûr,Qui restes, quand l’éclat hautain de l’ode passe ; Jeu fin de poésie où l’esprit se délasse...
2011-06-23T19:38:00+02:00
Albert LozeauLe Sonnet SONNET, qui dis beaucoup en prenant peu d’espace,Goutte d’essence en un flacon de cristal pur ;Humble bijou d’argent ouvragé d’un art sûr,Qui restes, quand l’éclat hautain de l’ode passe ; Jeu fin de poésie où l’esprit se délasse...
2011-06-23T19:38:00+02:00
Albert LozeauLabeur amer CEUX qui veulent capter, comme un oiseau céleste,Le rêve pour l’enclore en un vers immortel,Après l’effort, ceux-là savent ce qu’il en reste,Et mâchent un dégoût plus amer que le fiel ! Donc, le labeur est vain, puisque l’image...
2011-06-23T19:37:00+02:00
Albert LozeauÀ Louis Fréchette Sur une traduction qu’il avait faited’un poème anglais. COMME vous maniez le dur alexandrin,Maître ! Grand forgeron, dites, sur quelle enclume,Avec le merveilleux marteau de votre plume,Forgez-vous ces beaux vers souples,...
2011-06-23T19:37:00+02:00
Albert LozeauÀ Louis Fréchette Sur une traduction qu’il avait faited’un poème anglais. COMME vous maniez le dur alexandrin,Maître ! Grand forgeron, dites, sur quelle enclume,Avec le merveilleux marteau de votre plume,Forgez-vous ces beaux vers souples,...
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