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2011-06-23T19:32:00+02:00
Albert LozeauL’Âme révélée MÉDITER de beaux vers, c’est apprendre son âme,La strophe est un miroir fidèle où l’on se voitDans les traits d’un visage ami, pareil à soi,Avec la même angoisse aux yeux, la même flamme. Ce que j’ai de secret, un verbe le proclame...
2011-06-23T19:32:00+02:00
Albert LozeauLes Mots vivants PARFOIS, des livres morts les mots semblent vivants,Et je ne serais pas surpris, ô bons vieux maîtres,Si vos mots anciens, familiers ou savants,Avaient, pareils aux traits expressifs des enfants,Des tressaillements vifs aux...
2011-06-23T19:30:00+02:00
Albert LozeauLa Mémoire LA mémoire de l’homme est un salon ferméOù, dans leurs cadres d’or, survivent des figures :Le temps n’a point pâli les ressemblances pures,Sous la paupière brille un regard animé. Des portraits suspendus, quel est le plus aimé...
2011-06-23T19:30:00+02:00
Albert LozeauLa Mémoire J’OUVRE un livre, et c’est comme une voix que j’entends.Un visage adorable apparaît dans les lignes.Si je lis Rodenbach, je vois nager des cygnesSur des canaux et dans la brume aux plis flottants. Je vois des ciels, des mers, des...
2011-06-23T19:30:00+02:00
Albert LozeauLa Mémoire J’OUVRE un livre, et c’est comme une voix que j’entends.Un visage adorable apparaît dans les lignes.Si je lis Rodenbach, je vois nager des cygnesSur des canaux et dans la brume aux plis flottants. Je vois des ciels, des mers, des...
2011-06-23T19:30:00+02:00
Albert LozeauLa Mémoire LA mémoire de l’homme est un salon ferméOù, dans leurs cadres d’or, survivent des figures :Le temps n’a point pâli les ressemblances pures,Sous la paupière brille un regard animé. Des portraits suspendus, quel est le plus aimé...
2011-06-23T19:29:00+02:00
Albert LozeauLorsque je serai mort LORSQUE je serai mort, ― puisqu’il nous faut mourir, ―Mon âme reviendra sur la terre souffrirAvec vous, que l’exil ténébreux enlinceule,Afin qu’en votre nuit vous ne soyez pas seule.J’ai trop souvent pleuré vos chagrins...
2011-06-23T19:29:00+02:00
Albert LozeauLorsque je serai mort LORSQUE je serai mort, ― puisqu’il nous faut mourir, ―Mon âme reviendra sur la terre souffrirAvec vous, que l’exil ténébreux enlinceule,Afin qu’en votre nuit vous ne soyez pas seule.J’ai trop souvent pleuré vos chagrins...
2011-06-23T19:28:00+02:00
Albert LozeauLe Parfum CETTE fleur est fanée, et pourtant il émaneDe ses pétales morts une vivante odeur.Du tissu merveilleux de sa chair diaphaneLe soleil respiré s’évapore en senteur. Ainsi, quand vous serez morte, ô très chère femme,Quand vos beaux...
2011-06-23T19:28:00+02:00
Albert LozeauLe Parfum CETTE fleur est fanée, et pourtant il émaneDe ses pétales morts une vivante odeur.Du tissu merveilleux de sa chair diaphaneLe soleil respiré s’évapore en senteur. Ainsi, quand vous serez morte, ô très chère femme,Quand vos beaux...
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