Georges Dor
Il suffit de ne rien oublier
D'emporter tout dans sa mémoire
D'emporter tout dans une armoire
De bien plier le rêve en deux
De le mettre au fond du tiroir
De placer l'amour dans un coin
Et l'amitié dans les trois autres
De bourrer ses poches d'enfance
Dans chaque soulir une orange
Il suffit d'une grande armoire
Une maison pour la mémoire.
DOR, Georges, La mémoire innocente suivi de Lettres à une malade..., L'aube, 1956, 60 p.
Il suffit de ne rien oublier
D'emporter tout dans sa mémoire
D'emporter tout dans une armoire
De bien plier le rêve en deux
De le mettre au fond du tiroir
De placer l'amour dans un coin
Et l'amitié dans les trois autres
De bourrer ses poches d'enfance
Dans chaque soulir une orange
Il suffit d'une grande armoire
Une maison pour la mémoire.
DOR, Georges, La mémoire innocente suivi de Lettres à une malade..., L'aube, 1956, 60 p.